À quels objectifs environnementaux la taxonomie verte répond-elle ?
Tous les états membres de l’Union Européenne ont convenu d’atteindre, en 2050, la neutralité carbone, c’est-à-dire une émission de gaz à effet de serre (GES) émise égale ou inférieure à celle absorbée. Cette initiative a des conséquences très concrètes sur les activités économiques.
Pour les entreprises, il est par exemple plus aisé de solliciter des fonds d’investissement publics comme privés, ceux-ci étant tenus de favoriser les projets d’activités économiques durables.
Les institutions financières comme les banques, assurances et fonds d’investissement attendent donc des entreprises qui les sollicitent de prendre en compte l’adaptation au changement climatique. Les dispositifs d’investissement publics lancés par l’Union Européenne à la suite de la crise sanitaire, comme NextEurope, sont en effet fléchés vers les projets de développement durable.
En résumé, la taxonomie verte européenne répond ainsi à 4 objectifs :
Relancer l’activité post-Covid
Accélérer les transformations dans l’esprit de l’accord de Paris
Décourager le greenwashing
Conditionner l’éligibilité d’accès aux fonds d’investissement à des critères techniques
La mise en ouvre d’une taxonomie verte européenne sert donc à la fois à stimuler l’économie du Vieux continent tout en contribuant aux objectifs de réduction des GES.
Les classifications de la taxonomie verte européenne
La taxonomie (ou “taxinomie) verte européenne préfigure en effet de critères selon lesquels les entreprises sont désignées comme ayant des activités durables ou non. Le règlement de la taxonomie verte européenne implique ainsi un système de classification visant à établir un langage commun pour soutenir l’économie européenne dans le cadre d’un développement durable. Cette classification se décline en 5 objectifs :
La protection et restauration des écosystèmes ;
La prévention et la modération du rejet de polluants ;
La transition vers une économie plus responsable ;
L’utilisation de ressources renouvelables ;
La résilience et l’adaptation aux changements climatiques déjà en cours ;
L’atténuation des futurs changements climatiques.
Taxonomie verte et finance durable
La taxonomie verte initiée par la commission européenne vise aussi à contribuer à une finance durable ! Les acteurs financiers, comme l’ensemble des entreprises, comptant plus de 500 salariés, ont pour obligation de publier des indices précis de performances environnementale. Il s’agit là d’un exercice de reporting extra-financier.
Si les initiatives liées au green deal européen visent à modérer les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités économique, il ne s’agit pas pour autant des les handicaper. Les indicateurs financiers classiques restent bien évidemment de mise.
Le chiffre d’affaire comme les objectifs de croissance ne sont pas mutuellement exclusifs à des objectifs climatiques !
Les investissements durables désignés par la taxonomie verte
De même, cette classification des activités peut avoir un impact sur la capacité d’une entreprise à lever des fonds. Dans le cadre du plan d’action initié par le pacte vert européen, les fonds d’investissement sont également mis à contribution pour favoriser les pratiques économiques plus respectueuses sur le plan environnemental.
On peut ainsi mentionner quelques figures de proue de la nouvelle économie à faibles émissions de gaz à effet de serre comme les projets d’atténuation du changement climatique ou les activités d’économie circulaire. Ces projets ont ainsi des chances importantes d’être financés, sans exclure des objectifs économiques viables.
Les objectifs environnementaux et le plan d’action de Spendesk
Chez Spendesk, nous avons déjà mis en place des mesures concrètes pour limiter (et même réduire) notre empreinte carbone. Consultez notre Plan Climat (en anglais) pour en savoir plus.
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